Depuis 2019, les entreprises sont tenues de publier un INDEX de l’Egalité Professionnelle. Noté sur 100 points, il est composé de 5 indicateurs :
- L’écart de rémunération femmes-hommes,
- L’écart de répartition des augmentations individuelles,
- L’écart de répartition des promotions,
- Le nombre de salariées augmentées à leur retour de congé de maternité,
- La parité parmi les 10 plus hautes rémunérations.
Les entreprises dont l’Index est inférieur à 75 points doivent prendre des mesures correctives pour remédier, dans un délai de 3 ans, aux disparités entre les femmes et les hommes, sous peine de pénalités (jusqu’à 1% de la masse salariale !).
Pour Danone Research, l’index 2018 est de 86/100 avec notamment :
- Ecarts de rémunération à la défaveur des femmes (-18% selon le bilan social de l’entreprise)
- Ecarts d’augmentation à la défaveur des femmes
La CGT relève d’autres critères, non pris en compte dans le calcul de l’index, mais qui interpellent :
- Le salaire minimum par coefficient attribué majoritairement à une femme (sauf pour 1 coef)
- Le temps partiel pris majoritairement par des femmes (impact financier sur la pension de retraite)
- Une pyramide des âges qui questionne : jusqu’à 55 ans, les femmes sont majoritaires dans l’entreprise, et à partir de 56 ans, elles deviennent minoritaires voire absentes dans les plus hauts statuts de directeur… Mais que deviennent les femmes ?